Venise. On croyait qu’on n’y trouverait qu’un charme modeste. Un goût d’eau. Que la cité ne serait qu’une « Bruges du Sud ». Erreur. Pour celui qui voyage peu – mais sans doute aussi pour celui qui voyage davantage -, Venise est une ville unique. Ville nautique, bien sûr, ville labyrinthique, où ses ruelles nous perdent – mais sans nous étouffer, pour peu qu’on n’y aille pas en juillet ou en août (peut-on seulement avancer à ces dates ? Ne doit-on pas creuser les murs pour permettre le passage, comme on aménage les « one way road » d’Écosse ?). Cité pastel, malgré elle sûrement, tant l’eau lave les couleurs mais sans les effacer, effritant les murs sans en arracher leur histoire. En voici quelques photos, livrés dans un ordre chronologique, sans trop de soleil, sans tout le charme qu’il y a eu à naviguer et marcher dans les lacis. Et à visiter ses musées, ses palais, son ghetto. Il fallait y aller, oui. Par chance, Venise était au milieu du chemin.
Sylvain Zorzin
Photos prises avec un Pentax MX-1.
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